Un garçon promet d’arroser les plantes d’une vieille dame après qu’elle ait déménagé en maison de retraite, et un jour, il découvre une note cachée dans le sol qui bouleverse toute son existence.
“Je n’arrive pas à croire que tu oses me demander ça ! Je ne peux pas venir ici tous les jours pour arroser tes plantes ! Peut-être que je le ferais si tu me donnais la maison !” cria quelqu’un. Daniel, qui faisait une balade à vélo, s’arrêta devant une jolie maison entourée d’un magnifique jardin. Il savait que Mme Carrino, une dame âgée, y vivait, mais il ne la connaissait pas personnellement. Quant à l’homme qui criait, il n’avait aucune idée de qui il pouvait être.
Soudain, Daniel aperçut un homme furieux quitter la maison, suivi de Mme Carrino. “Arnold, je t’ai demandé de venir m’aider, et tout ce dont tu parles, c’est de récupérer cette maison ! Tu veux vraiment que je meure pour en hériter ?” s’exclama Mme Carrino, visiblement à bout.
Daniel, bien que gêné, resta figé sur place, observant la scène sans oser intervenir.
“Tu exagères, maman. Cette maison me reviendra de toute façon. Je suis venu pour t’aider à déménager, et tu me fais des reproches ?” répliqua Arnold, agacé.
“Pars immédiatement si tu continues avec cette attitude !” riposta fermement Mme Carrino. Arnold, énervé, monta dans sa voiture et s’éloigna en trombe. Ni lui ni Mme Carrino ne remarquèrent la présence de Daniel, qui était resté silencieux tout au long de l’échange.
Finalement, Mme Carrino aperçut Daniel. “Oh, bonjour, jeune homme. Que fais-tu ici ? Je te connais ?” lui demanda-t-elle.
“Je vis à deux maisons d’ici. Je suis Daniel, le fils de Caroline,” répondit-il en désignant la maison de sa mère. “Je suis désolé, mais j’ai entendu des cris et je me suis inquiété. Est-ce que tout va bien, Mme Carrino ?”
“Ah, je te reconnais maintenant ! C’est gentil de t’inquiéter. Ne t’en fais pas, c’était juste mon fils qui faisait des histoires,” répondit-elle en soupirant.
“Je vais bientôt déménager dans une maison de retraite, et je lui avais demandé de m’aider. Mais tout ce qui l’intéresse, c’est la maison. Il m’a dit qu’il voulait y vivre, mais je sais qu’il souhaite juste la vendre. J’ai travaillé dur pour acquérir cette maison, et je ne la vendrai pas tant que je serai en vie,” confia Mme Carrino. “Ensuite, il a fait toute une scène lorsque je lui ai demandé d’arroser mes plantes. Tu as probablement vu le reste.”
“Je peux m’occuper de tes plantes,” proposa Daniel avec un sourire.
“Je ne peux pas te payer, mon garçon,” répondit-elle, un peu désolée.
“Ce n’est pas un problème. J’habite juste à côté, donc ça ne me dérange pas du tout,” insista Daniel. Le visage de Mme Carrino s’illumina d’un sourire reconnaissant.
Quelques jours plus tard, Mme Carrino déménagea dans une maison de retraite, et Daniel tint sa promesse. Il passait régulièrement chez elle pour arroser ses plantes, prenant un plaisir grandissant à s’occuper du jardin. Bientôt, il développa une véritable passion pour le jardinage et demandait à Mme Carrino des conseils sur les nouvelles plantes qu’il pourrait ajouter.
“Bien sûr ! Et fais attention à la terre,” lui dit-elle en souriant mystérieusement, bien que Daniel ne comprît pas vraiment ce qu’elle voulait dire.
Au fil du temps, Daniel acheta et planta de nouvelles fleurs, notamment des azalées, qui prospéraient bien dans le climat de la Floride. Le jardinage devint une véritable passion pour lui, et il envisagea même d’en faire une activité professionnelle pour aider sa famille, qui peinait financièrement. Sa mère travaillait plusieurs emplois pour subvenir à leurs besoins, mais cela n’était jamais suffisant.
Un jour, alors qu’il creusait pour planter de nouvelles fleurs, Daniel heurta un objet métallique sous terre. “Qu’est-ce que c’est ?”
Il laissa tomber sa pelle et se mit à creuser à mains nues. Il déterra un bocal en verre fermé par un couvercle en métal. À l’intérieur, il trouva une note.
“Cher Daniel, merci pour ton aide. Cette maison est désormais la tienne ! Entre et trouve tous les documents nécessaires. Toi et ta famille pouvez emménager quand vous le souhaitez !”
Daniel n’en croyait pas ses yeux. Il se précipita à l’intérieur de la maison, utilisant la clé que Mme Carrino lui avait laissée. Sur le comptoir de la cuisine, il trouva le titre de propriété de la maison. Bien qu’il ne comprenne pas tout ce qui était écrit, il vit clairement son nom en bas du document.
Sous le choc, il appela Mme Carrino, qui confirma tout. “Tu vas devoir signer les papiers pour finaliser le transfert. Mais je voulais que tu découvres la note d’abord !” expliqua-t-elle en souriant.
La mère de Daniel fut également stupéfaite. Ils allaient enfin pouvoir emménager dans la maison et ne plus payer de loyer. De plus, il n’y avait aucune hypothèque à rembourser, ce qui serait un immense soulagement pour toute la famille. Reconnaissants envers Mme Carrino, sa mère et ses frères commencèrent à lui rendre visite régulièrement, la considérant désormais comme un membre de leur famille.
Mais alors qu’ils déménageaient, Daniel fit une découverte encore plus surprenante. Dans l’ancienne chambre de Mme Carrino, il trouva une autre note, identique à celle qu’il avait découverte dans le jardin, mais celle-ci portait le nom “Arnold”. Mme Carrino avait initialement prévu de donner la maison à son fils s’il l’avait aidée. Mais elle avait changé d’avis et avait choisi de la léguer à Daniel, simplement parce qu’il avait été bienveillant.
C’était une leçon que Daniel n’oublierait jamais.
Morale de cette histoire :
Soyez comme Daniel, pas comme Arnold. Arnold ne voulait qu’obtenir la maison de sa mère, tandis que Daniel a agi avec pure gentillesse.
Ne vous sentez jamais en droit de recevoir un héritage. Les enfants ne devraient jamais croire que le travail de leurs parents leur revient automatiquement. Arnold pensait qu’il hériterait de la maison, mais il s’était trompé.
Partagez cette histoire avec vos proches. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.
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