Mon époux, stupéfait : « Ces enfants ne sont pas les nôtres… et ils ont la peau noire ! »

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Ce ne sont pas mes enfants ! » s’exclama Anton, le visage blême. « Lada, regarde-les… ils ont la peau noire ! Qui est l’amant qui t’a mise dans cet état ? Ne remets plus jamais les pieds dans ma maison et ne compte pas sur un sou de ma part ! »

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Lada eut le cœur brisé. Depuis toujours, la vie lui avait été cruelle : orpheline, elle avait grandi dans une institution où elle n’était jamais qu’une ombre, ignorée des familles d’accueil. Seule Véra Pavlovna, l’infirmière au grand cœur, s’était attachée à elle. Quand Lada approchait de sa majorité, Véra finit par lui révéler un secret qui bouleversa son existence : on l’avait trouvée, bébé, abandonnée au bord d’une rivière, dans un camp de gens du voyage. Aucun proche ne l’avait réclamée.

Ce passé mystérieux poussa Lada à devenir infirmière ; elle trouva un poste dans un hôpital régional. C’est là qu’elle rencontra Anton, médecin sept ans plus âgé, au regard doux mais fatigué. Malgré les commérages sur son sort d’orpheline, leur amour grandit, et bientôt ils se marièrent, Lada étant enceinte de deux mois.

À la naissance, un choc : leurs jumeaux étaient… noirs. Les sages-femmes la rassurèrent, expliquant que la pigmentation pouvait évoluer. Lada, effrayée, retarda la présentation des enfants à Anton. Quand il découvrit enfin la vérité, il fut effondré, la traitant de sorcière et la chassant sans lui offrir le moindre soutien.

Désespérée, Lada retourna auprès de Véra Pavlovna, qui suggéra : « Ton histoire familiale réserve peut-être une explication… » En fouillant d’anciennes coupures de presse, elles apprirent qu’une jeune femme nommée Svetlana, enceinte d’un étudiant français – Vincent – s’était noyée en donnant naissance, laissant un bébé introuvable. Lada réalisa qu’elle était cette enfant.

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Munie de cette révélation, elle contacta Vincent en France. Ému, il reconnut immédiatement sa fille et décida de la soutenir financièrement. Grâce à lui, Lada créa sa propre clinique, rassemblant autour d’elle une équipe de spécialistes. Bientôt, son établissement prospéra ; sa grand-mère maternelle, Lidia Fiodorovna, put y être accueillie dignement, et Véra Pavlovna reçut une maisonnette à la campagne.

Les jumeaux, Igor et Sasha, grandissaient dans l’amour et la sécurité qu’elle leur offrait. Un jour, Anton revint timidement : sa mère, mécontente des tarifs, l’avait poussé à découvrir qui était cette femme si respectée. Confronté à Lada, il reconnut enfin ses fils et murmura : « J’ai toujours le droit d’être leur père… »

Lada le regarda avec fermeté et répondit : « Un père, c’est celui qui prend soin, pas celui qui abandonne. Tu as renoncé à tes droits. »

Elle sut alors qu’elle possédait désormais la seule famille qui comptait : ses enfants, sa grand-mère, Véra Pavlovna et le père biologique dont l’amour l’avait enfin retrouvée.

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