Mon Mari M’a Annoncé Son Infidélité… Mais Ma Réaction L’a Déstabilisé
Après une longue journée de travail, je suis rentrée chez moi vers sept heures du soir. D’habitude, à cette heure-ci, mon mari est déjà là. Pourtant, ce soir-là, l’appartement était étrangement silencieux.
Les enfants étaient chez sa mère pour la soirée, alors j’ai décidé de profiter du calme. J’allais préparer mon dîner tranquillement, me détendre un peu, puis me coucher tôt. Depuis quelque temps, mon mari rentrait tard, souvent après minuit. Honnêtement, j’avais cessé de me soucier de ses allées et venues.
Mais alors que je sortais des légumes du réfrigérateur, mon téléphone s’est mis à sonner. Son nom est apparu à l’écran. J’ai hésité un instant avant de décrocher. À peine avais-je répondu qu’il a lâché, d’un ton neutre :
— “Tu as sûrement remarqué que ces derniers jours, je rentre tard… En réalité, j’ai quelqu’un d’autre. Je préfère être honnête avec toi, alors s’il te plaît, pas de drame.”
Il s’attendait sûrement à des cris, des larmes, peut-être des supplications. Mais moi, je me suis simplement adossée au comptoir, le téléphone à l’oreille, et j’ai haussé un sourcil.
— “Honnêtement, je ne m’attendais pas à ça de ta part. Par contre, j’espérais au moins que tu me préviennes demain, après mon rendez-vous chez le coiffeur. Tu devais garder les enfants, tu te souviens ?”
Un silence pesant a suivi. J’ai senti son hésitation à l’autre bout du fil. Il ne savait pas quoi dire. Il devait s’attendre à tout sauf à ça.
— “Attends… C’est tout ? Tu ne veux même pas savoir qui elle est ? Pourquoi je suis parti ? Tu ne me retiens pas ?”
Je me suis mordue la lèvre pour ne pas rire.
— “Tu veux une réponse honnête ? Ça ne m’intéresse pas. Ce sont tes affaires. Moi, j’ai une question plus importante : tu as emporté la mayonnaise avec toi ?”
Cette fois, c’est lui qui est resté sans voix.
— “Quoi ?! Mon Dieu, mais quelle femme tu es ! Je t’annonce que je te quitte et tu me parles de mayonnaise ?!”
Son ton oscillait entre frustration et incrédulité.
— “Bah oui, j’allais préparer une salade et la mayonnaise a disparu. Comme toi, apparemment.”
J’ai entendu un bruit de fond, puis un soupir exaspéré.
— “C’est donc tout ce que tu as à me dire ?”
J’ai jeté un coup d’œil à la poêle où mes légumes commençaient à grésiller.
— “Oui. Écoute, j’ai à faire. Bonne route.”
Et j’ai raccroché.
Pas de larmes, pas de regrets. Pas de colère non plus. Juste un profond soulagement. À cet instant précis, j’ai réalisé que son départ ne représentait pas une perte. Il n’était qu’une page que je tournais sans le moindre pincement au cœur.
Ce soir-là, j’ai dîné tranquillement, savourant ce silence nouveau. Un silence qui ne pesait pas, mais qui, au contraire, offrait une promesse : celle d’un avenir plus serein, où je n’aurais plus à attendre quelqu’un qui n’était plus là depuis bien longtemps.