Une lettre d’amour cachée dans la veste de mon mari – le nom qui y était inscrit m’a glacée

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C’était un samedi après-midi comme les autres.

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Jason était sorti, prétendument pour une réunion avec ses collègues de travail. Rien d’étrange, du moins en apparence. Pendant ce temps, je vaquais à mes occupations habituelles : lessive, rangement, petites tâches du quotidien. La maison était étrangement calme, une tranquillité qui aurait dû être apaisante… mais qui ce jour-là semblait lourde, presque oppressante.

Puis, mon regard s’est arrêté sur sa veste, négligemment posée sur une chaise.

D’ordinaire, je ne prêtais pas attention à ce genre de détails. Mais cette fois, un pressentiment, un frisson imperceptible, me poussa à m’approcher. Comme guidée par une force invisible, j’ai glissé ma main dans l’une des poches. Mes doigts ont rencontré une enveloppe.

Une simple enveloppe blanche.

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Son papier était lisse, épais, presque luxueux. Il n’y avait ni adresse ni tampon, juste une présence silencieuse et mystérieuse.

Le cœur battant, j’ai hésité un instant avant de l’ouvrir.

Dès les premiers mots, mon souffle s’est bloqué dans ma gorge.

« Mon cher Jason,
Chaque jour loin de toi est une souffrance. Ton absence me pèse, et je ne rêve que de retrouver tes bras. Tu es tout pour moi, et grâce à toi, j’ai redécouvert ce qu’est l’amour.
À toi, pour toujours,
Emily. »

J’ai relu encore et encore, comme si les mots allaient soudainement changer. Comme si, à force de fixer cette lettre, le message allait prendre un autre sens.

Mais non.

Le nom au bas de la page restait inchangé.

Emily.

Le monde autour de moi s’est mis à vaciller.

Emily.

Non, ce n’était pas possible.

Emily… c’était ma sœur.

J’ai senti mes jambes flancher sous moi. Ma respiration était saccadée, mon cœur tambourinait violemment dans ma poitrine. Un vertige m’a submergée.

Comment… pourquoi ?

Jason… et Emily ?

Les pensées tournaient en boucle dans mon esprit, créant une tempête d’incompréhension et de douleur.

Ma propre sœur.

La trahison me frappait comme une lame en plein cœur.

Je serrai la lettre entre mes doigts tremblants, les larmes me montant aux yeux. Ce n’était pas une simple erreur, ce n’était pas un malentendu. C’était une confession. Une déclaration d’amour. Un mensonge que je n’avais jamais vu venir.

Quand Jason est rentré ce soir-là, il ne s’attendait pas à ce qui l’attendait.

En entrant dans la maison, il afficha son sourire habituel, détendu et insouciant. Mais dès qu’il croisa mon regard, il comprit.

Le silence s’abattit.

J’ai lentement levé la lettre entre nous, la tenant comme une preuve irréfutable de sa trahison.

Son visage devint livide.

— Qu’est-ce que… ? balbutia-t-il, sa voix trahissant une panique naissante.

Il savait.

Il savait exactement ce que j’avais découvert.

— Dis-moi que c’est une blague, murmurai-je d’une voix tremblante. Dis-moi que cette lettre n’est pas réelle.

Jason ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit. Il baissa les yeux, incapable de me regarder.

— Dis-le !

Son silence était plus violent que n’importe quelle confession.

Je serrai les poings, sentant une colère froide s’insinuer dans chaque fibre de mon être.

— Ma propre sœur, Jason ?

Il releva la tête, mais je vis dans ses yeux qu’il était incapable de nier.

— Ce n’était pas censé arriver, souffla-t-il enfin, la voix à peine audible.

Un rire amer s’échappa de ma gorge.

— “Pas censé arriver” ? Voilà tout ce que tu trouves à dire ?

Il tenta de s’approcher, mais je reculai d’un pas.

— Non. Ne me touche pas. Tu m’as menti. Vous m’avez menti.

Je n’avais jamais ressenti une telle douleur. Une trahison si brutale, si intime.

Jason ne chercha même pas à se justifier davantage. Il savait que c’était inutile.

Et moi, je savais qu’après cette nuit-là, plus rien ne serait jamais pareil.

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