Le chauffeur d’un bus scolaire remarque un petit garçon en larmes, assis au fond du véhicule. Touché par la scène, il décide d’utiliser son dernier dollar pour l’aider, après avoir constaté que les mains de l’enfant sont gelées.

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Un chauffeur de bus scolaire aperçoit un jeune garçon en larmes à l’arrière du bus et décide de dépenser son dernier dollar pour l’aider, sans se douter que cet humble geste changera bientôt sa propre vie de façon inimaginable.

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Le froid mordant s’infiltrait sous l’écharpe de Derek alors qu’il ouvrait la porte du bus scolaire, accueillant une ribambelle d’enfants emmitouflés dans des manteaux épais et des écharpes colorées.

« Allez, montez vite ! Ce froid va finir par me transformer en glaçon ! » plaisanta Derek, provoquant des éclats de rire parmi les enfants qui se pressaient à l’intérieur.

« Derek, t’es trop drôle ! » s’écria une fillette. « Pourquoi tu ne demandes pas à ta maman de t’acheter une écharpe ? »

Derek esquissa un sourire. « Si ma maman était encore là, elle me tricoterait la plus belle écharpe du monde, rien que pour moi ! Mais je crois que je vais être obligé d’envier la tienne, elle a l’air bien chaude. »

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« Je vais dire à maman de t’en offrir une ! » lança la fillette avec enthousiasme.

« Marché conclu ! Maintenant, file t’asseoir, je dois conduire prudemment sur cette route gelée. »

Les enfants adoraient Derek. Sa bonne humeur et son humour rendaient leurs trajets agréables, et lui, malgré son salaire modeste, aimait profondément son travail.

Pourtant, à la maison, sa femme ne cessait de lui rappeler leurs difficultés financières.

« Derek, on ne peut pas vivre éternellement avec un salaire aussi bas ! Comment rembourser l’hypothèque ? » le sermonnait-elle.

« J’aime ce que je fais », répondait-il calmement. « Et je trouverai un moyen d’arranger les choses. »

Mais dans ses moments de solitude, Derek ressentait le poids de leurs soucis.

Ce matin-là, les routes étaient particulièrement glissantes, obligeant Derek à rouler avec une extrême prudence. Une fois arrivés à l’école, il rappela aux enfants de faire attention en descendant.

« Milly, surveille tes pas, hein ! Pas de glissades aujourd’hui, d’accord ? »

Alors que les enfants descendaient un à un, Derek songeait déjà à la tasse de café chaud qu’il comptait savourer dans un petit café à proximité. Mais alors qu’il se levait, un bruit attira son attention. Un sanglot étouffé venait de l’arrière du bus.

« Hé, petit bonhomme », appela-t-il doucement en découvrant un garçon recroquevillé sur un siège. « Pourquoi tu restes là ? Tu ne vas pas en classe ? »

Le garçon secoua la tête, tremblant de froid.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda Derek en s’approchant.

« J’ai… j’ai froid », murmura le garçon, en montrant ses mains nues, rouges et engourdies.

Derek sentit son cœur se serrer. Sans hésiter, il retira ses propres gants et les enfila sur les petites mains gelées de l’enfant.

« Où sont tes gants ? » demanda-t-il doucement.

« Ils sont déchirés », répondit le garçon. « Maman a dit qu’on n’avait pas assez d’argent pour en acheter d’autres. »

Un sourire tendre se dessina sur le visage de Derek. « Écoute, j’ai un ami qui fabrique des gants. Je vais lui demander de t’en préparer une paire toute neuve. »

Les yeux du garçon s’éclairèrent. Il remercia Derek avant de courir vers l’école.

Ce que l’enfant ignorait, c’est que Derek n’avait pas d’ami gantier. Il venait de promettre quelque chose sans avoir de solution immédiate.

Renonçant à son café, Derek dépensa son dernier dollar pour acheter une paire de gants et une écharpe pour le garçon. Le soir même, il les lui remit en descendant du bus.

« Tiens, ça te tiendra bien chaud », dit Derek avec un clin d’œil. « Et ne t’inquiète pas pour tes parents. Tout ira bien. »

Le garçon, ému, le serra dans ses bras. Derek sentit une larme couler sur sa joue, un mélange de joie et de tristesse.

Quelques jours plus tard, Derek fut convoqué par le directeur de l’école. Nerveux, il frappa à la porte.

« Entre, Derek », l’accueillit chaleureusement le directeur. « Assieds-toi. »

Derek, inquiet, redoutait une mauvaise nouvelle. Mais ce qu’il entendit le laissa sans voix.

« Nous avons appris ce que tu as fait pour le petit Aiden », expliqua le directeur. « Sa famille traverse une période difficile depuis que son père, pompier, a été blessé en service. Ton geste a touché beaucoup de monde. »

Le directeur ajouta que Derek avait également laissé une boîte près de la grille de l’école, remplie de gants et d’écharpes avec une pancarte disant : *« Si tu as froid, prends-en un. Reste bien au chaud. – Derek, le chauffeur de bus. »*

Cet acte de générosité avait inspiré la communauté scolaire. Les parents et les enseignants s’étaient mobilisés pour créer un fonds d’aide destiné aux familles dans le besoin. Lors d’une assemblée, Derek fut honoré pour sa bienveillance, et on lui annonça une augmentation de salaire.

Mais ce que Derek chérissait le plus, c’était le sourire et la reconnaissance dans les yeux des enfants chaque matin.

**Cette histoire nous enseigne quoi ?**

La gentillesse a un pouvoir transformateur. Un simple geste désintéressé peut déclencher une chaîne de bienveillance qui touche des vies bien au-delà de ce que l’on imagine. Comme Derek, nous pouvons tous, à notre manière, faire la différence. Partagez cette histoire avec quelqu’un qui a besoin d’un peu d’inspiration aujourd’hui.

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