Le mari de ma sœur ne pouvait s’empêcher de me fixer aux repas de famille — quand j’en ai parlé, ma sœur m’a répondu de manière inattendue

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Les repas de famille avaient toujours été un moment que j’attendais avec impatience.

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Chaque dimanche, je me retrouvais chez ma sœur Camille, son mari Guillaume, et leurs deux enfants.

L’ambiance était chaleureuse, pleine de rires et de discussions sur nos vies respectives.

Mais depuis quelques mois, quelque chose d’étrange perturbait ces retrouvailles.

Pendant ces déjeuners, je ne pouvais m’empêcher de remarquer que Guillaume, mon beau-frère, ne détournait jamais le regard de moi.

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Ce n’était pas un simple coup d’œil distrait comme ceux que l’on échange dans une conversation familiale.

Non, son regard était intense, presque insistant, fixant mes moindres gestes chaque fois que je ne faisais pas attention.

Je le surprenais souvent à me regarder depuis l’autre bout de la table, et dès que nos yeux se croisaient, il détournait rapidement les siens, comme gêné, avant de recommencer quelques minutes plus tard.

Au début, je me disais que c’était mon imagination, rien de plus.

Mais au fil des semaines, cette sensation devint impossible à ignorer.

Un malaise s’installa en moi.

Y avait-il quelque chose chez moi qui attirait son attention ? Avais-je changé ? Ou faisais-je inconsciemment quelque chose qui le dérangeait ?

Finalement, je pris mon courage à deux mains pour en parler à Camille.

La tension avait grandi depuis plusieurs semaines, et je ne supportais plus ce poids.

Après le repas, alors que nous rangions la vaisselle dans la cuisine, je me lançai :

« Camille, est-ce que je peux te parler de quelque chose ? » dis-je en essayant de paraître calme.

Elle hocha la tête sans me regarder, essuyant le plan de travail.

« C’est à propos de Guillaume. J’ai remarqué qu’il me regarde souvent, et ça commence à me mettre mal à l’aise. Est-ce que toi aussi, tu as vu ça ? »

Elle s’arrêta net, la main figée sur le chiffon, puis me regarda enfin.

« Je suis contente que tu me le dises, » répondit-elle. « Je l’ai aussi remarqué depuis un moment, et je me demandais quand tu allais en parler. »

Je fus surprise. « Tu es sérieuse ? Tu savais ? »

Camille baissa les yeux, visiblement embarrassée.

« Oui, je le savais. Mais je n’osais pas t’en parler, je ne voulais pas que ça te mette mal à l’aise. »

Je sentis un poids dans mon estomac.

« Pourquoi alors ? Que se passe-t-il exactement ? »

Elle prit une profonde inspiration, puis avoua d’une voix douce :

« C’est lié à ta façon de t’habiller. »

Je la regardai, incrédule.

« Quoi ? Tu veux dire à cause de mes vêtements ? »

« Oui, je sais que c’est dur à entendre, » dit-elle doucement. « Mais Guillaume a toujours eu une certaine attirance pour toi. Et ces derniers temps, c’est devenu plus fort.

Quand tu portes ces tenues près de lui — les chemisiers ajustés, les jupes, ta façon de te coiffer — ça le trouble. Je le vois dans ses yeux à chaque fois que tu entres dans la pièce. »

Je sentis mes joues s’empourprer, le choc me coupant la parole.

« Tu es sérieuse ? Il me regarde à cause de ça ? »

Camille acquiesça, le regard mêlé de compassion et de culpabilité.

« Je ne voulais pas te le dire, mais c’est la réalité. J’essayais de gérer ça sans provoquer de scandale. Mais ce regard… ce n’est pas normal. »

Mon esprit tournait en boucle.

Je ressentais un mélange de colère et de tristesse.

Comment Guillaume, l’homme marié à ma sœur, pouvait-il me regarder ainsi ?

Et comment Camille pouvait-elle justifier ça par mes vêtements ?

« Je ne sais pas quoi dire, » murmurai-je. « Je pensais que c’était juste dans ma tête. Je faisais attention à bien m’habiller pour ces repas, mais je n’aurais jamais cru que ça serait perçu comme ça. »

« Je comprends, » répondit Camille rapidement. « Mais ce regard dépasse l’admiration. Il est perturbé par ça et ne sait pas comment gérer.

Je souhaiterais que ce ne soit pas le cas, mais malheureusement, c’est la vérité. »

Je m’assis, désemparée.

C’était la dernière chose à laquelle je m’attendais.

L’homme que je considérais comme un membre de ma famille luttait intérieurement contre des sentiments pour moi.

Et ma sœur venait de me dire que c’était à cause de mes vêtements ?

« Peut-être que je devrais lui parler, » finis-je par dire, hésitante. « Lui dire que ça me met mal à l’aise, peut-être qu’il arrêtera. »

Camille acquiesça.

« Oui, c’est une bonne idée, mais fais attention. Je ne veux pas que tu te sentes obligée de changer pour lui, mais on doit éviter que ça crée plus de problèmes. »

Je hochai la tête, l’émotion me serrant la gorge.

« Je ne pensais pas que c’était si grave. Je ne pensais pas qu’il me regardait comme ça. Ça me fait du mal. »

« Je suis désolée que tu traverses ça, » dit Camille, son visage marqué par la tristesse. « Mais je te soutiendrai, quoi que tu décides. J’espère juste que ça ne fragilisera pas notre famille. »

En quittant leur maison ce soir-là, je sentais un poids sur mes épaules.

La situation était bien plus compliquée que je ne l’aurais cru, et je devais maintenant trouver comment gérer ça sans briser ma relation avec ma sœur et sa famille.

Je ne savais pas ce que l’avenir me réservait, mais rien ne serait plus jamais pareil.

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