Le cadeau du destin : ce garçon sans-abri que j’ai recueilli est aujourd’hui étudiant à l’université

Advertisements

Le destin m’a offert un fils…

Advertisements

C’était un soir d’automne glacial, le vent mordait la peau, les rues semblaient désertes. Je rentrais chez moi après une journée épuisante, quand, en tournant dans ma rue, une silhouette fragile émergea de l’ombre. Un garçon, maigre, en chemise légère, tremblant, tenant un petit couteau.

— Donne-moi ton portefeuille, grogna-t-il entre ses dents.

Je le lui tendis sans résistance. Puis, dans un élan inattendu, je retirai mon manteau et le lui offris aussi.

Il me regarda, stupéfait.

Advertisements

— Pourquoi… pourquoi tu fais ça ? balbutia-t-il.

— Parce que si tu en es là, c’est que tu n’as pas eu le choix.

Ses larmes se mirent à couler. À la lumière du lampadaire, je vis qu’il n’était qu’un enfant. Quinze ans, peut-être. Il avait faim, froid, peur.

Je lui proposai une tasse de thé. Il hésita, puis accepta.

Je vivais seule. Cette nuit-là, tout a changé.

Assis à ma table, il regardait ma bibliothèque.

— Tu les as tous lus ?
— Oui.
— Moi, jamais un seul…

Il m’a raconté sa vie : une mère morte trop tôt, un père absent, la rue, le vol pour survivre. Personne pour l’aimer. Personne pour croire en lui.

Je lui ai proposé de rester une nuit. Il est resté des années.

J’ai rétabli ses papiers, l’ai remis à l’école. Il a peiné, mais il s’est accroché. Il dévorait les livres, apprenait avec une soif inouïe. Il est devenu mon fils. Pas par le sang, mais par le cœur.

Aujourd’hui, Zoltán est à l’université. Il étudie, travaille, avance. Et quand il me regarde et dit doucement « Papa », je sais que j’ai reçu le plus beau cadeau que la vie pouvait m’offrir.

Advertisements

Leave a Comment