Ce dimanche passé était censé être une journée comme les autres à l’église — calme, propice à la réflexion et empreinte de révérence. Cependant, quelque chose a attiré mon attention durant la messe, quelque chose que je ne pouvais ignorer : une femme assise près des premiers bancs, avec des cheveux rose vif. J’étais stupéfait. Je sais que nous vivons une époque où l’expression de soi est encouragée, mais je ne pouvais m’empêcher de penser que cela n’était pas à sa place dans un lieu sacré comme une église. Pour moi, l’église a toujours été un espace où la modestie et le respect priment, pas un endroit pour faire des déclarations de mode audacieuses.
J’ai tenté de me concentrer sur le sermon, mais la couleur éclatante de ses cheveux ne cessait de capter mon attention. Ce n’était pas un rose pastel discret, mais un rose néon éclatant, du genre qui vous fait regarder à deux fois. Ayant grandi à une époque où l’on s’habillait sobrement pour aller à l’église, où les tons neutres et la simplicité étaient des signes de respect, je me demandais si c’était mal de penser que des cheveux aussi voyants étaient déplacés dans un lieu de culte.
À la fin de la messe, j’ai vu la femme dehors, en train de discuter avec quelques personnes. J’ai hésité un moment, me demandant si je devais lui dire quelque chose, mais ma curiosité — et mon souci — ont pris le dessus. Je l’ai approchée avec l’intention d’être polie.
« Excusez-moi, » ai-je commencé prudemment, « je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer vos cheveux. Je voulais juste vous dire que je pense que des couleurs aussi vives ne sont peut-être pas appropriées pour l’église. »