Le jour où tu essaies de sauter la séance de sport mais tu te retrouves à faire plus d’exercice que prévu.

Advertisements

Il est 6h30 du matin. Le bruit de ton réveil est un rappel cruel du fait que, encore une fois, tu n’as pas réussi à te coucher à une heure décente. Ton corps a l’impression d’avoir été écrasé par un camion, et la pensée de sortir courir te donne envie de te glisser sous le lit et de vivre là pour toujours.

Advertisements

Tu prévois d’aller à la salle de sport depuis des semaines. Chaque jour tu te dis : “Aujourd’hui, c’est le jour ! Je vais me lever tôt, faire un super entraînement et me sentir génial(e) toute la journée !”

Mais te voilà encore dans ton lit, en train de vérifier ton téléphone, pesant les options :

Option A : Aller à la salle de sport et faire semblant d’être un modèle dans un magazine de fitness.

Option B : Sauter la salle de sport, dormir encore un peu, et te convaincre que tu mènes une vie saine parce que tu vas manger la salade que tu as achetée hier.

Advertisements

Évidemment, l’Option B gagne. Tu annules tes plans pour la salle de sport avec autant de facilité que tu appuies sur le bouton “Snooze”.

Tu te retournes, mets la couverture sur ta tête et replonges dans le sommeil. Doux, délicieux sommeil.

Partie 2 : L’entraînement accidentel
Tu te réveilles un peu trop tard et commences la course contre la montre. Tu te lèves en vitesse, te brosses les dents en pyjama (que tu n’es pas vraiment sûr(e) s’il est propre depuis hier), et essaies de trouver quelque chose de relativement présentable à porter.

Tu enfiles ta tenue “Je suis un adulte fonctionnel”, qui aujourd’hui comprend un pantalon de survêtement avec une tache qui pourrait être du café ou quelque chose que tu ne veux vraiment pas savoir.

Tu sors précipitamment. C’est déjà le bazar, mais c’est normal, non ? La vie, c’est le bazar. Tu vis dans le bazar. Tout va bien.

Tu attrapes ton sac et tes clés, et au moment où tu t’apprêtes à sortir, le pire arrive : ton téléphone glisse de ta main et se fracasse contre le sol.

Tu freezes. Ce n’est pas la pire chose qui soit arrivée, mais ça reste dans le top 5.

Dans ta panique, tu te baisses pour récupérer le téléphone… mais tu oublies de t’arrêter complètement en avant.

Ton pied se coince dans le coin de ton tapis.

Ton autre pied… eh bien, ton autre pied n’a aucune idée de ce qui se passe.

Soudain, tu es dans les airs. Tu ne planes pas. Tu tombes. Tes bras battent dans tous les sens comme une éolienne en mission, mais tu n’as aucun contrôle. Et puis—BOUM.

Atterrir sur le canapé ? C’était un accident. Tu ne l’avais même pas prévu, mais voilà, tu es allongé(e) en regardant le plafond.

Tu viens de faire le meilleur entraînement de ta vie, non prévu, et complet. Chaque muscle de ton corps est maintenant réveillé. Chaque muscle de ton corps se demande aussi quelles sont tes mauvaises décisions.

Partie 3 : Les conséquences
Tu te redresses lentement, en grimaçant, tandis que tes articulations craquent comme si elles n’avaient jamais fait d’étirements.

Ton téléphone est miraculeusement intact — heureusement, ta seule victime est ton orgueil. Mais il y a un problème. Maintenant, tu dois quitter la maison pour aller travailler, et ça veut dire… ton entraînement n’est pas terminé.

Tu ne peux pas laisser ça comme ça. Tu as déjà dépensé toute cette énergie dans les airs. Tu ne peux pas faire marche arrière maintenant.

Tu te lèves maladroitement, prends une profonde inspiration, et cherches autour de toi pour évaluer la situation.

Tu es toujours en pyjama. Tes cheveux ressemblent à ceux d’un hérisson perdu. La seule chose qui manque, c’est un panneau indiquant : “Je ne suis pas prêt(e) pour la journée”. Mais maintenant, tu dois quitter la maison… et faire face aux conséquences de ton entraînement accidentel.

Partie 4 : Le nouveau plan d’entraînement
Tu te dis que tu vas marcher un peu. Tu vas aller travailler, t’asseoir à ton bureau, peut-être faire quelques emails, puis plus tard, tu “feras mieux” demain.

Mais la vie n’est pas aussi simple.

En sortant pour aller au travail, ça arrive.

Ta voisine, une fana de fitness nommée Janet, sort pour arroser ses plantes. Janet est le genre de personne qui se lève à 5 h du matin, court 8 km, fait des poids, puis prépare un smoothie protéiné qui ressemble à un marécage vert.

Elle sourit, bien sûr. Parce que c’est ce qu’elle fait. Elle sourit à toute heure du jour, comme si le soleil lui-même brillait un peu plus fort quand elle est là.

“Salut, tu t’es levée tôt aujourd’hui ! Tu as déjà commencé tes objectifs de fitness ?” te demande-t-elle, avec un air trop joyeux.

Tu ris nerveusement, ne sachant pas quoi dire. “Ouais… juste… un peu de… stretching, je suppose.”

Janet te fixe avec ce regard “je suis meilleure que toi, et je le sais” mais ne dit rien. Elle te fait un petit signe de la main et retourne à ses plantes comme si ça faisait 3 heures qu’elle les arrosait.

Tu restes là, avec l’impression de t’être fait doubler par une athlète professionnelle.

La bonne nouvelle, c’est que ton entraînement accidentel est maintenant passé d’une petite chute maladroite à un véritable moment de “je vais vraiment maîtriser ça maintenant”.

Tu pousses un soupir résigné et te diriges vers ta voiture, déterminé(e) à faire comme si tout était sous contrôle.

Les prochaines heures passent dans un flou. Tu es fatigué(e), ton dos te fait mal, tes jambes sont en coton. Tu t’assois à ton bureau, essayant de faire comme si tu savais ce que tu faisais, en te concentrant sur ta boîte de réception et non sur le fait que tu portes des chaussettes dépareillées.

Puis ton téléphone vibre. C’est Janet. Un simple texto : “Je viens de m’inscrire à un cours de spinning à 6h demain matin ! Je suis trop excitée !”

Tu fixes le message pendant une bonne minute. Peut-être que tu n’es pas aussi à la traîne que tu pensais. Peut-être qu’il suffit d’embrasser tout ça. Après tout, tu fais déjà un bon entraînement accidentel. Pourquoi ne pas en profiter ?

Tu réponds rapidement :

“Trop bien ! Je serai là… mentalement.”

Et pendant le reste de la journée, tu te convaincs que chaque petit mouvement compte comme de l’exercice — parce que tu vis, après tout, le style de vie #fitnessaccidentel.

Partie 5 : La Réalisation
En fin de journée, tu as fait 5000 pas, passé trop de temps assis(e) sur une chaise, et accompli peu de choses. Mais tu as aussi appris quelque chose d’important.

Tu n’as pas besoin d’aller à la salle de sport chaque jour pour mener une vie active. Parfois, il suffit d’accepter le chaos et de laisser la vie faire son travail. Ce n’est pas une question de perfection. C’est une question de faire avec, même si ça veut dire un entraînement accidentel provoqué par un tapis.

Donc, tu n’es pas un rat de salle de sport. Tu n’es même pas proche. Mais, hé, tu essaies. Et ça, c’est déjà mieux que rien, non ?

Advertisements

Leave a Comment