Une journée pour soi : comment une petite pause peut tout changer

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Nina ou l’art de faire une pause : comment une simple journée peut tout changer

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Nina avait toujours été une femme qui savait apprécier les petits plaisirs. Elle ne cherchait pas le bonheur dans les grands événements ou les cadeaux somptueux. Ce qui comptait pour elle, c’était ces matins tranquilles où elle pouvait savourer sa tasse de thé, sans se presser. Elle aimait son travail dans une petite épicerie de quartier, et les échanges chaleureux avec les clients venus acheter du pain ou quelques légumes frais lui donnaient le sourire. Ces brefs instants de connexion lui suffisaient souvent à embellir sa journée.

Mais un soir, en rentrant après une longue journée, Nina sentit une fatigue différente. Ce n’était pas la lassitude du travail, mais une fatigue intérieure, plus profonde. Les tâches ménagères, les soins aux enfants et petits-enfants, les rencontres entre amis — tout cela, qu’elle avait autrefois tant aimé, était devenu une suite de routines. Et soudain, une pensée lui traversa l’esprit :
« Et si je prenais un jour rien que pour moi ? »

Le lendemain, elle s’accorda ce luxe simple : elle prit rendez-vous pour un manucure, une attention qu’elle s’était toujours refusée faute de temps. Puis, comme portée par un élan qu’elle n’avait plus ressenti depuis longtemps, elle alla au cinéma voir ce film qu’elle avait tant attendu. À la sortie, le soleil déclinait, dorant doucement les rues, et Nina, debout sur le trottoir, sentit une paix nouvelle l’envahir.

Ce soir-là, de retour chez elle, elle comprit une chose essentielle : parfois, il suffit d’une simple pause pour retrouver un souffle, pour se reconnecter à soi. Le lendemain matin, elle se réveilla avec une intention claire : chaque jour, elle ferait un petit geste pour elle-même. Rien d’extraordinaire — une balade, quelques pages d’un roman oublié, une tasse de café savourée en silence.

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Et peu à peu, Nina retrouva ce qu’elle avait perdu sans s’en rendre compte : la joie tranquille d’exister. Dans un regard échangé, dans une odeur familière, dans le silence d’un après-midi doux. Elle comprit que le bonheur ne réside pas toujours dans les grands bouleversements, mais bien souvent dans ces petits instants de présence à soi.

Parce qu’en prenant soin d’elle, ne serait-ce qu’un peu, Nina avait retrouvé ce sentiment précieux : celui d’être pleinement vivante.

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